« De la naissance à la mort, la route est bien courte. Je la prolonge en zigzaguant. »

En Corée du Nord, le régime politique est bien différent de celui du Sud. C'est dans la capital de ce pays qu'est née Hae Jin.
D'un père militaire proche du président Nord Coréen, Hae Jin à tout de suite été baigné dans la discipline. Pendant que les autres enfants étaient à l'école, s'amusant à tout les jeux puériles, le petit garçon était cloîtré entre les murs de chez lui. Il n'apprenait que les choses qui, selon son paternel, allait lui servir plus tard. Les mathématiques, les sciences et le sport ainsi que la maîtrise de la langue étaient les uniques matières dont il bénéficiait.
Avec une mère évincé de la vie de famille, Hae Ji vivait principalement seul avec son géniteur. Celui-ci vouait réellement un culte au chef de l'état Nord Coréen, si bien que l'éducation dédié à son unique fils fut assez..personnel.

De plus, Hae Jin fut éduqué comme une machine, un robot. Alors que tout les adolescents découvraient les sentiments comme l'amour, la pitié où même la peur, Hae Jin lui apprenait le corps à corps, la maniement des armes blanches ainsi que la faiblesse à ressentir toutes ses choses. A la moindre faiblesse, Hae Jin se voyait marqué à vie d'une cicatrice longue de quelques centimètres. Aucun droit, ni de se plaindre, de réclamer la moindre affection, de sourire ou même de montrer une once d'émotion à qui que ce soit. Hae Jin se devait d'être robotique et de surtout agir pour son pays plutôt que pour lui.
L'envie de se rebeller contre son paternel n'avait jamais traversé l'esprit du jeune homme, à quoi bon après tout ? Ça ne servirait à rien mis à part à envenimer les choses.

Lorsque la Corée Du Sud et la nouvelle énergie parvint aux oreilles de la Corée Du Nord ainsi qu'à celles de nombreux pays pétroliers. Le paternel d'Hae Jin ainsi que son bien-aimé président n'avait hésité à envoyer le jeune homme dans le pays voisin. Mais l'envoyer seul dans un pays inconnu, sachant que les relations humaines sont une chose totalement inconnu pour lui serait...une chose...plus qu'idiote. Il lui fallait une personne qui l'aiderait, bien que le jeune homme n'ait besoin de personne pour se défendre, il lui fallait au moins quelqu'un qui l'aiderait à se fondre dans la masse sans attirer l'attention sur lui.
De plus, une organisation nommé Kères était parvenu aux oreilles des forces Nord Coréenne grâce à une personne déjà présente dans le pays. Mais faire confiance à n'importe quelle personne pour cette "tâche" n'était pas une chose que le géniteur d'Hae Jin avait en tête.
Grâce à plusieurs relations communes, une personne fut trouvé pour remplir ce rôle.

A l'arrivée dans le pays, Hae Jin fut surpris de voir que les choses étaient si différentes entre son pays d'origine et celui où il venait d'arriver. C'était un autre monde pour lui. Non habitué à être en présence de personne, le jeune homme n'avait pas tardé à attirer l'attention sur lui avant l'arrivé de son tuteur. Ce n'est qu'une fois cette personne présente et l'aéroport quitté que le calme était revenu. De plus, ses capacités de combat ainsi très nettement développé allait sûrement lui servir pour la "mission" dont il avait été chargé.

Personne ne connait réellement le caractère d'Hae Jin car personne n'a encore jamais vu une once d'émotion traverser son visage. Comme une machine bien programmer, Hae Jin se contente de faire ce qu'on lui dit sans poser la moindre question. On lui a apprit à ne pas poser de question et par dessus tout à agir comme un toutou.
Ne sachant pas comment agir en société, Hae Jin se montre souvent hostile, froid mis à part quelque sourire forcé.

"Tu es trop robotique et statique Hae Jin, détend toi un peu ! Tu as l'air d'un poteau électrique."

Cette phrase est celle que prononce tout le temps son tuteur, celui-ci l'aide à s'adapter en lui montrant les réactions à avoir par rapport aux diverses situations qui pourraient arriver au jeune homme. Sans ses précieux conseils, les seules réactions qu'aurait Hae Jin serait..un coup de poing droit dans le nez. Pour pouvoir être accepter, un coup de poing est souvent mal vue.  

Il n'a pas de secret en particulier.