♦  Tic. Tac. Tic. Tac. Ça faisait déjà plusieurs heures que le Colonel Kwak était enfermé avec Ming Zhu dans cette sordide salle d’interrogatoire. Avant de commencer tout ça, elle avait pris soin de tout couper, micro, caméra et d’interdire l’accès à la pièce situé de l’autre côté de la vitre tinté. Personne ne devait être témoin de ce qui se passait dans cette salle. Tic. Tac. Tic. Tac. Depuis plusieurs minutes, peut-être dix, quinze, vingt, ou plus, celle qui se faisait appelé Maât, se contentait de fixer dans les yeux sont cobaye de la journée. La pièce était tellement silencieuse, que seul le bruit de la pendule venait troubler cette joute silencieuse. Chacune essayait probablement de percer l’autre à jour pour espérer trouver une porte de sortie. Mais comme la plus vieille aimait se le dire, enfermé dans cette pièce, aucune porte de sortie n’est possible, seule la vérité pourra permettre à la présumé terroriste de s’échapper. Le regard de l’agent était dur, froid et son visage impassible. Son calme pouvait avoir quelque chose d’effrayant, surtout quand on jetait un regard derrière elle, on pouvait apercevoir un chariot, où était entreposé un tas d’instrument qui semblait plus être utilisé pour torturer que pour parlementer. Or, les méthodes utilisées par la jeune Colonel étaient un fin mélange des deux. Entre torture et intimidation.
Penchant la tête sur le côté, plissant les yeux comme si elle était entrain de réfléchir à quelque chose. Un sourire narquois s’afficha sur son visage, comme si elle venait de trouver la réponse à son questionnement. Soudainement, dans un geste, rapide et gracieux, sa main s’envola pour s’écraser sur la joue de la jeune femme assise en face d’elle. La violence ne lui faisait pas peur, elle n’hésitait pas à l’utiliser si cela était nécessaire. Après cette gifle, elle ramena sa main devant elle, sans même prononcer une parole.