« Leya, trésor.

Si tu lis cette lettre c'est que que s'en est fini pour moi, ou que je suis devenu un trop grand danger pour toi. Je veux que tu sache que s'il y a bien une chose sur laquelle je ne t'ai jamais menti, s'il y a bien une chose qui a toujours été vrai, ce sont mes sentiments pour toi. Leya je t'ai aimé et aujourd'hui encore je t'aime.

Tu sais, ma vie n'a pas été très rose, mais ça tu le sais n'est ce pas ? Parce que je t'en ai un peu parlé. Tu te souviens, cette journée au parc, quand je t'ai raconté mon passé. Quand je t'ai parlé de ma mère. Du fait que j'étais le résultat d'un viol, que je ne connaissait pas mon père. Que j'ai du apprendre à m'occuper de moi assez tôt, parce que ma mère n'avais pas le temps pour moi. Elle s'en voulait, tellement, mais elle travaillait pour pouvoir me nourrir. Tu t'en souviens, n'est ce pas ? Je t'en avais parlé. Tu t'étais sentie mal, mais je ne voulais pas que tu t'inquiètes, parce que ça n'avait plus d'importance.. ou si ça en avait mais je n'en t'avais rien dit.

Le vérité c'est que, je savais qui était mon père, mais je n'en ai jamais parlé à personne. Mon père, c'est un de ces fonctionnaire qui travaille au gouvernement, tu sais, le genre à prendre des décisions sans même se demander les conséquences qu'elles prendront. Et quand j'ai su qui il était j'ai voulu le voir, le rencontrer au moins une fois, mais la seule chose qu'il a sut me dire, tout ce qu'il a osé me sortir c'était qu'il ne s'en souvenait pas et que ma mère devait s’estimer heureuse d'avoir eut un enfant d'un gars comme lui. Mais putain, il l'avait violé. Et il n'en culpabilisait même pas. Je lui en ait voulu, tellement, j'ai voulu le détruire, détruire son petit monde, sa bulle de merde.

Tu te souviens quand nous nous sommes rencontré, hn ? Je m'en souviens comme si c'était hier. Tu m'avais tapé dans l'oeil, parce que t'étais différente, parce que tu semblait avoir un minimum de caractère tout en restant douce et gentille. Parce que c'était toi. Et un soir on a dérapé, c'était à peu près un an après notre rencontre, à une soirée comme la première fois. Celle là aussi je m'e souviens et je n'ai jamais regretté ce baiser. Pourtant après, je ne t'ai pas donné signe de vie pendant quoi ? Deux semaines peut être, je m'en voulais, et en même temps j'étais entrain de préparé ma vengeance, la destruction de mon père et le monde qui l'entourait. Oui, j'avais trouvé le moyen de le détruire.

Comment hein ? J'ai su entrer dans le pc de mon père, mes compétence en informatiques étant assez bonnes et mon père ayant un mot de passe pourri, c'était assez facile. J'ai eut une bonnes partie de ses documents, des mandats, des dates importantes ou non, des noms de codes, de sites. J'avais déjà effectuées des recherches et je savais qu'il y avait une organisation qui pourrait m'aider dans ma vengeance, j'aurai pu m'arrêter à détruire ses données, mais non, je voulais allé plus loin. J'ai contacté cette organisation, j'leur ai dit que je pouvais avoir accès à certains documents du gourvernement, je leur en est montré la preuve et ils m'ont engagé. J'étais devenu un terroriste. Et ça tu ne l'as jamais su, j'ai toujours tout fait pour te le cacher, pour te protéger de ce poids, parce que oui, c'est un poids en un sens. Tu me trouvais peut être trop protecteur par moment, je sais.. Mais c'était parce que je savais, je savais ce qu'il pouvait arrivé. Non, rassures toi, je ne faisais pas parti de ces type qui prépare des bombes, ou encore des armes biologique, moi je me contentais de cracker les documents du gouvernement. Et mes études en informatique m'y ont fortement aidé.

Mon travail, on en a jamais vraiment parlé, tu pensais que je travaillait comme informaticien, comme programmateur ou créateur de logiciel dans une boîte, oui c'était ça. Mais il n'y avait pas que ça. À côté de ça, j'étais juste un putain de terroriste. Ouais.. Et j'ai toujours tout fait pour te protéger de cette partie si sombre de moi, de ce monde qui n'était pas le tiens. Mais je m'en voulais, je 'en voulais tellement de te mentir, j'en ai pleuré, oui. Maintenant tu le sais, mais il est trop tard pour que je revienne en arrière hn ? S'en est fini pour moi. Je le sais et c'est pour ça que tu es entrain de lire ces mots. Parce que je voulais que tu le sache, mais pour ça il fallait que je sois mort ou porté disparu..

Excuse moi de t'avoir menti.. Chacun des instants passés à tes côté me montrait qu'il n'y avait pas que le mal dans ce monde de merde. Et j'ai été plus qu'heureux de t'avoir à mes côtés, parce que tu m'apportais énormément.

Je t'aime.
Elian. »

Les derniers mots sont écrits. Une signature. Le stylo tombe sur la feuille. Une larme s'écrase sur le papier, laissant une tâche d'encre à l'endroit où se trouve la signature. J'espère ne jamais avoir à te donner cette lettre, mais je ne suis pas immortel et je sais qu'elle te tomberas entre les mains un jour à un autre. En attendant, j'espère juste pouvoir repousser ce jour loin de moi, loin de toi, loin de nous. Je ne sais pas si on peut me qualifier de mauvais, oui.. je penses mais je n'en reste pas moins humain. Mon regard se tourne sur toi, tu es entrain de dormir devant la télé, tellement mignonne. Je plie la feuille en quatre et la glisse dans une enveloppe que je dépose dans le tiroir de mon bureau, celui que je suis le seul à ouvrir. Un soupire s'échappe de mes lèvres et je viens éteindre la télé avant de t’amener au lit en te portant comme une princesse. Et demain sera un autre jour.

Si on écoute mon père, je ne suis rien d'autre qu'un délinquant qui flânent dans les rues, envoies chier tout le monde et ne respecte rien. Ou encore un putain d'hypocrite. Oui, c'est ce qu'il croit, c'est ce qu'il voit. C'est ce que je lui montre à lui. Mon géniteur, il n'a jamais été rien d'autre pour moi. Je ne l'ai jamais considéré comme un père, parce qu'on jamais eut de véritable relation père-fils. Il n'as jamais été là et tout ce qu'il essaie de faire c'est de contrôler ma vie. Alors avec lui, j'suis un putain d'égoïste peut être le pire des salop. Je parle mal, je provoque, je casse, je m'exprime par des sarcasmes. En bref, un mec assez détestable, ouais. Je l'avoue et je ne m'en cache pas vraiment. Et il n'y a pas qu'avec lui que j'ai ce côté froid, franc, sec, mais avec chaque personne qui ne m'inspire pas confiance, avec les gens que je peux pas voir. Je peux être assez méchant, d'autant plus lorsqu'on s'en prend à un être qui m'est cher. J'en ai rien à faire de blesser, de vexer ou de fâcher. Je leur ris même au nez. Ils veulent m'effrayer ? Qu'ils essaient je peux être plus effrayant qu'eux. Je peux être ton pire cauchemar si j'en ai envie. Autrement je suis loin de cette image que je renvoie parfois. Non, dans ma vie, habituelle, genre à la fac, à la maison avec Leya ou encore avec ma mère, je ne suis pas ce putain de bâtard. Non, c'est quasiment le contraire même. Je suis quelqu'un qui sait sourire, ouais, je suis quelqu'un de franc, certes ça ne change pas. Mais je sais aussi être attention, trop parfois lorsqu'il s'agit de Leya, oui je l'avoue. Il n'y a qu'avec elle que je suis presque docile, aha. Presque, bien sûr. N'allons pas jusqu'à la soumission. Mais bref, je suis quelqu'un de gentil en général, enfin, tout est relatif. Jaloux ? Assez, ouais. Possessif ? Ça va avec non ? Craintif ? Loin de là, non je suis persévérant, je vais au bouts des choses et j'ai pas peur d franchir les obstacle qui se mettent sur mon chemin. Pour finir on dira quoi ? Que je suis un mec un peu louche, on ne sait trop comment me regarder et il n'y a que mes amis proches qui savent ce que je suis, en réalité. Je n'agirais pas toujours de la même façon, tout dépend de comment tu te comporte avec moi, j'agirais en fonction.

Son père fait partie du gouvernement