Hai Ji vue le jour à Seoul un certain 2 août 1991, enfant d’une bonne proportion et d’une bonne santé, Mr & Mme Choi furent ravis. Cependant ce cher inspecteur dans la brigade aurait très probablement voulu un fils pour qu’à son tour il devienne un agent de police exemplaire mais le destin en décida autrement. Jeune fille légèrement chipie et maladroite, la jeune fille s’isola dès son plus jeune âge, préférant jouer seule et se faire détester de tout le monde ; chose que ses parents ne comprenaient pas. A l’école, la demoiselle était une excellente élève mais fut également celle que l’on détestait dans la classe et cela jusqu’à là fin de ses années de collège, parce qu’être une bonne élève est une chose… Faire des bêtises au point de nuire à ses camarades en est une autre… Oui parce qu’il faut savoir que Choi Hai Ji à une grande imagination pour tout ce qui est de se venger ou de déranger : chewing gum dans les cheveux de ses camarades, déchiquetage de poupées qu’elle vole aux jeunes filles, dépôts d’insectes répugnants dans les vêtements des garçons de sa classe, etc… Hai Ji a toujours été une peste, pourquoi ? Elle-même ne le sait pas.
Mais cette attitude ne resta pas bien longtemps, quand elle fini ses années de collège Mme Choi décéda dans un accident de voiture, ce qui marqua énormément la jeune fille. Alors qu’elle attendait sagement sa mère devant la grille de l’école elle vit la voiture de celle-ci se faire violemment percuter par une autre voiture qui grilla le feu rouge. Cette vision la marqua tellement qu’elle resta deux ans sans pouvoir parler, ce qui inquiétait son père qui la considéra complétement comme une enfant muette. Cependant en perdant l’usage de la parole, Hai Ji faisait très attention à tous les détails, se refermant sur elle-même elle continua à vivre en solitaire mais laissait volontiers trainer ses oreilles, fit très attention aux expressions des gens, au moindre faits et gestes au point qu’elle puisse révéler chaque sentiments, chaque expressions ou sensations qu’avait les gens. Elle se concentrait principalement sur ceux qui passaient leur temps à mentir. Certes la jeune fille était muette mais sa malice et sa beauté lui donnait un franc succès auprès de la gente masculine. Et ce qu’elle aimait par-dessus tout c’était se venger quand elle savait que son petit ami du moment lui mentait, c’est ainsi que petit à petit elle retrouva l’usage de la parole, tout en suivant des séances avec un psychologue…
La psychologie, chose pour laquelle elle se passionna très vite puisqu’elle se spécialisa précisément dans ce domaine et comme depuis toujours elle fut l’une des meilleures, la demoiselle eut peu l’occasion de rentrer chez elle. Alors une fois qu’elle obtenu son diplôme, Hai Ji fut heureuse de retrouver sa maison, sa chambre, son père, etc… Son père, oui certes mais ce qu’elle n’avait pas prévu c’est qu’elle le retrouverait avec une autre femme. Une chose qu’elle n’accepta pas alors elle partie prendre un appartement. C’est à partir de ce moment là, qu’elle s’intéressa plus sérieusement au conflit que connaissait son pays, suivant chaque nouvelles, chaque info qu'elle pouvait trouver dans les vieux dossiers que son père archivaient dans le grenier, prenant connaissance du moindre détail et se dit que son talent pour détecter le mensonge pourrait servir alors elle entra dans la brigade anti-terroriste en se présentant de façon originale à son employeur… Tout c’est joué en une question et une réponse :
- Avez-vous de l’expérience en ce qui concerne le mensonge ?
- J’ai eu plusieurs petits amis.

Comme il est dit dans l’histoire ; Hai Ji est vraiment une petite peste qui prend plaisir à taquiner tout le monde. Depuis toujours elle n’a jamais voulu accorder sa confiance en quelqu’un, préférant être servie que par elle-même et ne faire confiance qu’a elle-même. C’est pour cela que rares sont les amis de la jeune femme, et encore si elle les considère comme tel parce qu’il faut savoir que Hai Ji ne dit jamais ce qu’elle pense vraiment. Son objectif ; être la meilleure, la première à découvrir un souci et la première à le résoudre. A son travail, elle fait le maximum seule et fait très peu appel a ses collègues cependant elle respecte la hiérarchie et obéit aux ordres.
Mais ce qu’il faut également savoir c’est que derrière cette petite chipie se cache une jeune femme blessée et traumatisée par la mort de sa mère. L’ayant vu mourir sous ses yeux sans pouvoir faire quoi que ce soit, Choi Hai Ji se considère coupable de la mort de sa mère, tout comme Mr. Choi qui lui répétait sans arrêt : « si tu n’avais pas raté ton bus elle serait encore parmi nous… ». De ce fait, la jeune psychologue entretient des relations tendues avec son père et cela s’accentua quand elle le trouva avec une autre femme. Alors cachée derrière ce masque plein de malice et de bêtise se trouve une jeune femme tellement blessée qu’elle forme une carapace pour se protéger de tout et n’importe quoi, au point de s’interdir d’aimer qui que se soit et de s’attacher par crainte de perdre à nouveau la personne qu’elle aime. Distante, réservée, chipie, etc.. Hai Ji est tout de même une personne compréhensive , attachante et seule même si aux premiers abords on ne peut pas tellement le deviner derrière cette attitude sauvage, mais a qui la faute si ce n’est son père ? Après tout, les monstres sont le fruit d’autres montres…

Le secret de Hai Ji est que son comportement sauvage est due à un traumatisme qu'elle a subit le jour de la mort de sa mère. Manquant d'amour de la part de son père, la jeune femme restera toujours traumatisée et se considère toujours comme la coupable. Elle a également peur d'aimer une personne, craignant de se faire blesser puisqu'elle a une bonne capacité à décrypter les expressions faciales des gens.